Je suis stupéfait d’entendre des discussions sur des points techniques complexes alors que l’essentiel n’est pas abordé sauf par la CGT. Les lignes suivantes sont une réaction à cette omerta.
Depuis des décennies les salariés acceptent de soustraire du paiement de leur travail une somme, stable et exprimée en monnaie comme leur salaire, qui leur permettra, de plein droit sans spéculation boursière incertaine, de recevoir de l’argent pour vivre décemment après avoir cessé leur travail salarié, le vieillissement les privant de l’énergie pour le poursuivre indéfiniment.
Ils en avaient l’idée autrefois : les plus sérieux le faisaient pour eux-mêmes mais pas dans un groupe solidaire tandis que les autres s’arrêtaient à l’idée et finissaient misérablement.
Heureusement le CNR institua le service actuel.
Leur retraite ne serait plus stable comme leur salaire mais serait dépendant du Budget de l’Etat donc subissant les aléas de sa gestion par temps de crise d’autant plus qu’elle serait ressentie comme une charge du Budget.
Les salariés garderaient l’intégralité de leur salaire –ce qui conduiraient les plus aisés et sérieux à prélever une part pour prendre une assurance auprès de société à actionnaires insatiables et les plus faibles ou les peu prévoyants à n’en pas prendre.
Le résultat serait un comportement non solidaire, un appauvrissement progressif des plus pauvres et une satisfaction des insatiables.
Pour continuer à vivre décemment, les salariés devront-ils créer une retraite par répartition grâce à une gestion associative ?
Amalric Eulsaur 07/01/20
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