Pour un citoyen les décisions civiques sont-elles si difficiles à prendre qu’il doive y renoncer ? 86

Longtemps la question du juste engagement s’est posée à moi. Devant l’accumulation du désordre, des citoyens, des organismes … réagissent et suscitent l’admiration. Ils font penser que le bon engagement est assez aisé à reconnaître.

Une personnalité du monde politique avait moyennement rassuré son auditoire : on devait prendre la décision la moins critiquable

Il avait en effet exposé que lorsqu’on s’interrogeait sur une décision il ne fallait pas chercher la meilleure mais les passer toutes en revue pour identifier celles dont on ne voulait pas. Celle à prendre serait la moins critiquable.

Jusque-là je n’avais pas de règle précise. Je découvris le fondement de ce conseil : il y a une quantité infinie de solutions assez évidemment fausses tandis que les solutions passables ou envisageables sont rares.

Cependant ce conseil m’a rarement pleinement éclairé !

R

Un autre critère de choix d’une décision m’est venu récemment : le « chaud au cœur de l’admiration »

En m’intéressant aux reportages sociaux, j’ai identifié des engagements de citoyens qui ont suscité instantanément chez moi un « chaud au cœur » d’admiration

Aujourd’hui je découvre deux engagements de citoyens du Passé, ne différant, selon moi, que par le milieu où ils ont éclos comme cela s’était déjà produit dans le Conseil National de la Résistance :
la syndicaliste Lucie BAUD et la religieuse MARIE SKOBTSOF.

Hier j’ai soutenu une pétition en faveur de l’action de protestation de dix familles citoyennes européennes contre l’action insuffisante de l’Europe devant le danger climatique. Elles ne se sont laissé intimider par personne !

Pour moi, pour nous, il me semble important de savoir qu’il y a toujours une catégorie d’actions qui force l’admiration et que c’est le meilleur critère de choix, choix qu’on pourra d’ailleurs faire évoluer devant la réalité plus complexe

Conclusion : les citoyens peuvent donc participer, à leur vrai niveau, à l’évolution de leur monde, peut-être au grand regret de la classe politique

Amalric Eulsaur 15/08/18