Depuis environ 40 ans de Libéralisme, les Citoyens acceptent des rémunérations basses et tolèrent les spéculations des Grandes Sociétés dans l’espoir, toujours déçu, de devenir moins pauvres et de participer ainsi par leurs impôts plus importants à la résorption de la Dette.
Parallèlement ces mêmes citoyens sont devenus mieux informés et apprennent que l’éventail des salaires s’élargit à leurs dépends.
Tort-on le cou à ce problème de la Dette non épongée ou accepte-t-on une dérive vers la révolte incontrôlée ?
Déjà l’article 78 esquissait l’hypothèse d’annuler la Dette et ses conséquences momentanées sur les relations de la France avec les autres Pays de l’Europe.
Les lignes suivantes se placent à l’origine des Dettes et non à ce que les débiteurs devront en faire.
Il ne faudra pas dimensionner les sacrifices des Citoyens de tous les Pays sur la seule base de la Dette de leur Pays mais sur l’état de leurs Dettes et de leurs Créances qui sera établi par nos admirables financiers et leurs puissants ordinateurs.
Elle croît car elle conduit actuellement les dirigeants affolés de nombreux Pays dont la France à prendre des mesures irrationnelles d’économie immédiate et de désordres lointains, globalement coûteuses. S’attaquer trop tard à cette Dette, c’est le mythe de Sisyphe mais cela permet à tous nos « aventuriers de la politique de tenter leur chance ».
celles-là même qui avaient vu leurs propres dettes épongées avec l’aide de ces Pays.
Elles aident les Pays mais c’est pour les inciter à contracter toujours de nouvelles dettes.
Ce fut le cas entre 1929 et 1945 mais maintenant le spectre atomique rend l’humanité prudente: il ne devrait plus y avoir, heureusement, de tels désastres.
En effet, si les Pays laissaient le Libéralisme poursuivre son attitude actuelle de grignotage subtil des acquis salariaux et s’ils multipliaient leurs mesures irrationnelles, cela ferait diminuer la Consommation de ceux qui en voudraient mais ne pourraient plus y prétendre tandis que lui, le Libéralisme, pourrait l’augmenter mais n’en voudrait pas, préférant renforcer son arme de dissuasion monétaire vis-à-vis de ses concurrents, des Etats démocratiques, des Organisations Non Gouvernementales et des Associations Citoyennes.
Tôt ou tard l’organisation humaine se désintégrerait finement et complètement. Les Citoyens seraient réduits à des épaves et le Libéralisme ne pouvant plus vivre en Parasite de ces Citoyens disparaîtrait.
Le temps n’est plus à la spéculation mais à une chirurgie pas plus dure que celle qui suivrait une crise économique et guerrière. Notre Intelligence en sera capable.
Les Dettes disparues, les décisions irréfléchies et « sabre au clair » disparaîtraient !
Amalric Eulsaur 29/08/18
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