Le 23 juin, les électeurs votent majoritairement « Brexit » au référendum, en dépit des avis appuyés de MM. Obama, Hollande…
Mais déjà le 25 juin, plus d’un million de Britanniques, réputés pourtant « fair-play », expriment une vive insatisfaction du résultat et réclament un nouveau référendum.
Dans les lignes qui suivent, cherchons à être précis sur l’avenir du monde entier à la lumière de ce passé.
Le Gouvernement britannique avait choisi la solution du référendum, éclairée seulement par des apostrophes entre ténors politiques et sans le Peuple, pour préserver le monopole du Pouvoir sur la vie politique. Ignorant le Peuple, il n’a pas su que celui-ci était très indécis et n’a pas organisé la solution sérieuse et lente des Débats Publics qui lui aurait peut-être permis de faire triompher le « Remain » et d’éviter une crise sans précédent.
Les gouvernants européens se hâtent, pondent des mesures techniques pour justifier qu’ils n’abandonnent ni leur poste ni leur politique sans peuple ?
Certainement toutes les possibilités pour sortir de la Crise morale et économique seront très complexes et nécessiteront d’adopter une méthode bien préparée.
Un scénario possible comprendrait deux volets.
D’une part, il consisterait à obtenir de la Finance une suspension de plusieurs années de toutes les opérations financières avec la France. Cette suspension serait acceptée devant une fermeté politique légitimée par le scrutin universel et par la mobilisation militaire si la Finance, notre ennemi (déclaration du Candidat F. Hollande en 2012) venait à se faire moins « invisible ». Ce serait d’ailleurs pour la France l’occasion de montrer à la Finance qui ne cesse de nous adresser des critiques de gestion que l’armée n’est pas une dépense inutile du Peuple.
D’autre part, il consisterait aussi à obtenir du Peuple, au moyen de longs Débats Publics, des sacrifices considérables mais acceptés puisque leur but serait l’assainissement de sa Patrie.
Cette méthode des Débats ne sera plus refusée, le Brexit ayant bien montré les conséquences désastreuses d’une solution irréfléchie et hâtive.
Dans un calme provisoire, le Pouvoir préserve toujours son monopole sur la vie politique, ne communique pas avec son Peuple et prend des décisions techniques et non humanistes.
Pour qu’il prenne l’initiative de repenser l’avenir, il faudrait qu’un véritable chef d’Etat soit enfanté par une crise encore plus grave.
Cette association apporterait au Pouvoir, confus et coutumier du seul dialogue du 49.3, sa sincérité et son savoir-faire en matière de Débats Publics.
Quelle que soit la recherche de solutions, on finit toujours par aboutir à celle de l’association citoyenne.
Dans l’avenir, cette élaboration permanente et transparente des décisions ferait du Pays un seul bloc avec lequel il serait pourtant possible de « régner » puisqu’il serait à la fois le Peuple et le Souverain.
Amalric Eulsaur
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