Nous ignorons comment finira la Crise ou comment elle doublera ou décuplera d’importance et regrettons que le président actuel ne prenne pas le chemin du refus du désespoir que prit de Gaulle en 1940.
Je pensais ainsi mais, toujours motivé par ce fameux petit blog, j’ai découvert ce soir que l’espoir demeure.
Pourtant, si on regarde d’encore plus près l’action de de Gaulle avant 1940, on découvre que ce fut essentiellement –Il ne pouvait pas faire plus- de montrer sa désapprobation de l’inconséquence internationale qui consistait à ignorer le danger évident.
Cette précision apportée, la position de désapprobation de « l’ennemi invisible » du Président François Hollande est du même ordre que celle de de Gaulle. On peut donc dire que, vis-à-vis de l’inconséquence internationale, il n’est pas en retard sur de Gaulle.
De Gaulle a pu montrer son opposition en 1940 à l’inconséquence internationale : il l’avait laissé entendre et put s’appuyer sur un front de pays partisans de cette même opposition.
Le Président actuel Hollande peut montrer son opposition, lui aussi, à l’inconséquence internationale : il l’avait suggérée (l’ennemi invisible) et pourra s’appuyer sur un front de nombreux pays qui naîtra d’un désordre aussi sinon plus important que celui de 1940.
Le silence qui règne si parfaitement sur cette hypothèse montre simplement que la classe politique ne sait toujours pas reconnaître ses erreurs.
Elle montre que le Monde Politique pourra toujours jouer un rôle éminent et cela, même en présence d’une Association Citoyenne qu’il n’avait pourtant pas souhaitée.
Il est même possible qu’il le joue mieux avec Elle, vivant ainsi la situation qu’a vécue de Gaulle avec le CNR.
Amalric Eulsaur
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour publier un commentaire.