Je suis stupéfait d’entendre des discussions sur des points techniques complexes alors que l’essentiel n’est pas abordé sauf par la CGT. Les lignes suivantes sont une réaction à cette omerta.
« C’est une très bonne affaire pour le consortium chinois Casil. Quatre ans après son achat, il revend déjà ses parts de l’aéroport de Toulouse (Haute-Garonne) : 49,9%. Le reste est détenu par l’État et des actionnaires locaux. En 2015, l’État avait cédé une partie du gâteau aux Chinois pour 308 millions d’euros. Aujourd’hui, ils empochent 500 millions d’euros et réalisent une plus-value de 192 millions d’euros en revendant leurs parts au groupe français du BTP Eiffage ».
L’accélération des transactions est-elle destinée à « assommer » toute velléité nationale de la France ?
Amalric Eulsaur 03/01/20
Au minimum les évènements 2 à 6 peuvent se produire.
2 ans de perdus et une méfiance des grévistes toujours vigilante.
Le résultat est imprévisible.
avec quel succès sachant que l’opinion de la partie pauvre vient de montrer sa force contre l’esprit libéral ?
en mécontentant toutes les catégories de français ?
qui navigue aussi, entre nouvelles provocations et profil bas ?
Amalric Eulsaur 03/01/20
Ce n’est pas le sentiment de maîtriser les événements actuels –la difficulté à les décrire a donné ces lignes assez imprécises, ce que je regrette profondément- mais le sentiment de ne plus distinguer personne, parmi les acteurs actuels, capable de les maîtriser. J’ai mis l’accent sur des événements premiers puis parfois seconds mais j’en ai certainement oublié.
En 1969, un projet de Régionalisation sembla partager les français.
De Gaulle lança un referendum sur ce projet et fit entendre qu’il quitterait le Pouvoir si le Non sortait majoritaire.
Il quitta ainsi le Pouvoir, dans la dignité, selon un schéma qu’il avait lui-même conçu!
Il peut relancer pendant plusieurs semaines le Grand Débat de 2019.
Cependant une consultation sur le refus du projet de Privatisation d’Aéroports de Paris souhaité par le Président connaît un certain succès .
S’inspirant du Président de Gaulle, le Président peut lancer un referendum sur ce projet et faire dépendre son maintien au pouvoir de son résultat.
Sur le plan financier, le seul qui semble compter de nos jours, la baisse des mouvements sociaux qui pourrait intervenir pendant ce referendum ferait réaliser de considérables économies aux français.
Quel que soit le résultat, succès ou départ dans la dignité, le devenir du Président Macron aurait été conçu par lui-même.
Amalric Eulsaur