Je continue de rencontrer les amis que j’ai connus avant ma prise de conscience. Je sens de l’embarras à mon égard. Ils expliquent que la Crise a soudainement surgi et qu’ils sont devant une situation confuse, très différente de celle qu’ils ont connue jusque-là.
Ils attendent de savoir pour s’intéresser mais devraient plutôt nommer provisoirement ce qui est encore mystérieux et travailler avec ce matériau pour l’élucider comme firent nos ancêtres révolutionnaires avec l’Algèbre pour avancer en mathématique!
Depuis longtemps, un vieux routier de la politique tient des propos choquants : il les choisit suffisamment graves pour attirer l’attention publique sur lui mais suffisamment vagues pour qu’il ne soit pas trop attaquable en justice.
Faut-il n’accorder aucune importance à ce comportement officiel ? Est-il le seul responsable ?
Il n’y a pas si longtemps les associations politiques ne se créaient pas pour remédier à la Crise ni au déficit de crédibilité des hommes politiques. Actuellement elles osent.
Sera-ce un feu de paille ou une vertueuse tendance comme le souhaitait Stéphane Hessel ?
Une chose est presque sûre : le Politique s’y intéresse peu et cette information n’est pas du tout diffusée comme elle le mériterait.
Je rédige mes articles à partir de l’actualité de la Crise multiforme (ce qui n’est vraiment pas simple du fait du grand désordre). J’en rédige aussi à partir de mes notes accumulées (ce qui me permet de prendre un certain recul).
Je prépare de nouvelles notes.
Je ne peux attendre que mon Blog prenne sa cohérence – la Société qui l’inspire ne l’est pas- pour décider de rechercher des associations similaires, d’autant plus que cette nouvelle tâche pourrait me prendre aussi beaucoup de temps. Je commence donc à utiliser le grand Classement du Journal Officiel et à relever des adresses.
Suivront, à une date totalement indéterminée, probablement avec l’aide d’une petite structure, les contacts avec ces associations.
Amalric Eulsaur
Le premier parti a une grande expérience de gouvernement. Il inquiète toujours les tenants du « on ne touche à rien » par sa volonté de vouloir modifier la Société vers plus de Solidarité et déçoit ceux du « il faut que ça change », par son Bilan insuffisant.
Le deuxième, d’aussi grande expérience, ne propose aux Citoyens que la pauvre perspective « de travailler plus pour consommer plus »… de stupidités.
Le troisième, extrémiste mais exempt d’échec puisque exempt d’expérience de gouvernement, inquiète par le simplisme de ses idées qui semble mener directement à l’autoritarisme – tout est simple et n’a pas à être mis en discussion- et déçoit par la supercherie qui consiste à ne faire état que des seules erreurs politiques : nombreuses pour les deux grands partis de gouvernement et inexistantes pour lui, qui n’a jamais géré, pour en tirer vite la conclusion (ce fameux simplisme) qu’il est le meilleur pour cette Présidentielle !
Compte tenu de ces forces en présence, nous allons essayer de dégager les scenarii issus du statu quo actuel -basé sur les éminents alchimistes et les citoyens-grouillots– et aussi de proposer un scénario nouveau.