Publié le 05/02/2024 11:29
« Dimanche 4 février, les citoyens de ce petit pays d’Amérique centrale étaient appelés aux urnes pour élire leur prochain président.
Le président du Salvador qui aime se surnommer le « dictateur cool », Nayib Bukele, fait campagne pour sa réélection. L’homme âgé de 42 ans s’est construit une popularité en menant une guerre intense contre les gangs. La police fait des rondes à San Salvador, vérifiant les identités de nombreux habitants et arrêtant ceux qui sont en possession de drogues. Ces opérations illustrent la main de fer du gouvernement, qui veut démanteler les gangs dans le pays.
Une guerre sans merci, lancée il y a deux ans, qui a construit la réputation du président du Salvador, au taux de popularité de plus de 90%. Et pour cause : en l’espace de quelques mois, la capitale, qui était réputée comme l’une des plus dangereuses du monde, est devenue l’une des plus sûres. La politique de Nayib Bukele a fait chuter de 70% le nombre d’homicides dans le pays. Mais à quel prix ? De nombreux habitants ont souffert d’abus et parfois d’arrestations injustifiées, selon eux. »