Association
Association désigne la grande association citoyenne qu’il est envisagé de créer
Association désigne la grande association citoyenne qu’il est envisagé de créer
Quand on trouve un article « Le problème de la démocratie » sur LSDJ d’Olivier Bonnassies (voir en fin d’article) qui s’exprime bien mieux que nos textes et quand on est invité à le diffuser, on le fait, y compris dans un blog.
« La démocratie est basée sur la vertu » disait Montesquieu dans son analyse des régimes politiques (De l’Esprit des lois, chapitre IV). Il expliquait que ce régime politique « plus fragile » requiert un civisme particulier, une « vertu politique » qui est « un renoncement à soi-même » en ce sens que les citoyens doivent « accorder plus d’importance à l’intérêt général et à la nation qu’à (leur) propre intérêt » en ayant toujours, chevillé au corps, « l’amour des lois et de la patrie ».
On en est loin aujourd’hui ! Depuis plusieurs décennies, dans la plupart des grandes démocraties occidentales, notre génération a cédé à la facilité. Ce penchant a été facilité par l’évolution des marchés financiers qui ont permis de vivre à crédit, en empruntant des sommes gigantesques qui plombent l’avenir de nos enfants comme jamais : qui pourra rembourser cela ?
Les peuples réclament toujours plus d’assistance de l’État, alors que, contrairement au sentiment général, la prospérité, la santé, l’hygiène, le confort, les loisirs et la qualité de la vie n’ont jamais atteint les niveaux d’aujourd’hui. Mais l’État est atteint de paralysie évolutive. À la moindre tentative de réforme, il se heurte à une opposition multiforme dans la rue, qui gagne habituellement quand elle a le soutien complaisant des médias.
Les hommes politiques ont pris l’habitude de flatter ces exigences ou de se coucher devant elles. La dernière campagne présidentielle en France a été l’occasion d’une surenchère surréaliste sur le thème de la hausse du pouvoir d’achat. Trois mois plus tard, Emmanuel Macron change radicalement de discours : ce serait aujourd’hui « la fin de l’abondance » et le temps de la« sobriété ». Le paysage aurait-il radicalement évolué en trois mois ? Ou nous aurait-on menti ?
En réalité, dans le fonctionnement actuel de nos démocraties l’horizon est au mieux à 5 ans et on ne pense qu’au court terme. Les hommes politiques, leurs entourages, leurs partis, ne sont attentifs qu’aux sondages et ne prennent leurs décisions qu’en fonction de l’opinion publique ; ils ne cherchent qu’à être bien vus dans l’instant ; ils n’ont en tête que leur indice sur les baromètres de popularité en vue de leur réélection (quand ils sont élus !). Et plus on approche des élections plus la démagogie s’en donne à cœur joie : on ne pense qu’au très court terme et les réseaux sociaux, qui s’enflamment vite, aggravent les choses.
Dans ce contexte, tous les problèmes de long terme sont négligés : la natalité, la politique familiale, l’éducation, l’écologie, la démographie, l’immigration, l’islamisme, les banlieues et les zones de non droit, la partition du pays, la technologie, l’industrie, les retraites et le montant de la dette ne semblent intéresser personne. Évidemment, avec ce type de comportement, les nuages s’accumulent : tous les clignotants passent au rouge et nous nous préparons à une crise sociale et économique inouïe.
Où serait le remède ? Comment retrouver la « vertu », le sens du « renoncement à soi-même » et la vision longue qui nous manquent tant ?
Dans le passé, des hommes politiques ont fait ce choix du bien commun contre la popularité. Ce fut le cas, notamment, de Gerhard Schröder, qui, sans être un exemple de moralité personnelle (vie compliquée !), a sauvé l’Allemagne, ou du moins sa prospérité économique, au début des années 2000, en mettant en place « l’agenda 2010 ». Ce paquet de réformes très impopulaires a provoqué la colère de son électorat, une chute de la popularité du chancelier et une lourde défaite électorale, qui l’a contraint à quitter la politique. Mais dix ans après, tout le monde reconnait que la prospérité allemande du début du XXIème siècle lui doit beaucoup.
Certains peuples peuvent aussi avoir des comportements responsables. C’est le cas parfois en Suisse, où, par référendum, le peuple a été capable de dire « non » à plus de vacances et à davantage de congés payés (2012), « non » à la limitation du salaire des patrons (2013), « non » à une hausse du SMIC à 3 240 euros (2014) et « non » à l’abolition de la redevance audiovisuelle (2018). Mais qui peut imaginer cela ailleurs ?
Dans l’Ancien Régime, même si cela n’empêchait pas les banqueroutes, les rois savaient que leurs enfants auraient à gérer l’avenir et cela conduisait naturellement à prendre en compte l’intérêt des générations futures. C’est ainsi que Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) a fait l’effort – sans aucun gain de court terme évidemment – de faire planter des forêts de chênes qui ont assuré le bois nécessaire au développement de la marine française et qui ont contribué à la prospérité de la France dans les siècles suivants. Il l’a fait parce que c’était essentiel pour l’avenir de la nation et tout le monde le comprenait à l’époque. Mais qui se préoccupe du long terme aujourd’hui ?
Nous pouvons chacun trouver quelques articles nourrissants et attrayants,
mais
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allons sélectionner et synthétiser des articles toujours plus
intéressants. C’est ensemble que nous allons faire progresser notre concept et
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au mieux pour « dire le vrai » mais il peut arriver que nous fassions
des erreurs. N’hésitez pas à prendre contact avec nous si vous pensez que c’est
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Non les partis politique trop savants aux repas de l’Elysée n’ignoraient certainement pas l’imminence de la mise sous tutelle de la France.
Ils n’en ont pas parlé pour éviter une abstention massive qui aurait été l’expression de sa colère ou de son dégoût de la démocratie sur lequel certains n’auraient pas manqué de renchérir.
Maintenant que cette abstention massive a été évitée ils ne pourront probablement supporter le Déshonneur qui serait le leur s’ils restaient députés donc les seuls épargnés par cette mise sous tutelle.
Ils vont certainement progressivement décider de démissionner avant l’approbation du grand budget d’austérité de Septembre.
Les Pétitions, les Internautes à défaut de référendum pourraient agir vivement dans ce sens.
Une abstention massive saluant la lâcheté des députés et leur cupidité cette année ne pourrait plus être qualifiée la prochaine fois de manque de civisme et pourrait alors déchaîner un scandale retentissant.
J I P : La Politique ? Je n’y comprends rien et puis le Monde se fera bien sans Moi !
PTSS Bien sûr qu’il se fera sans vous et même, surtout CONTRE Vous !
D’ailleurs vous parlez de comprendre alors que vous savez déjà rapprocher des situations : un politicien grec qui s’est fait élire pour résister à l’UE et qui a complètement échoué, une politicienne italienne à qui est arrivé le même échec, la classe politique Française qui depuis au moins 20 ans se fait élire pour résister et n’y parvient pas plus. Toutes ces personnes vivent encore grassement grâce à leur échec (faute professionnelle reconnue dans toute les professions sauf en politique).
J I P Alors que feriez-vous à ma place ?
PTSS La vie politique est en réalité une affaire de mémoire, de réflexion personnelle, de volonté de ne pas être berné, de grande patience (souffrir), de créativité et de persévérance
Les Charlatans, dont savaient se moquer les Badauds, pourtant non diplômés, ne sont plus depuis longtemps dans les Foires, ils sont dans les couloirs du Pouvoir mais personne ne leur court après !
J I P Bon mais en ce moment ?
PTSS Nous en sommes surtout au stade patience, mais nous avons su éteindre beaucoup de fusées allumées au culot et éteintes dans la plus grande discrétion.
Les Affamés d’indemnités parlementaires vont encore prendre les commandes et se les faire bloquer par l’UE.
Et si vous Mme en avez assez de tirer la langue il vous faudra décider de reprendre le Contrôle de votre Destin par la persévérance.
J I P Le Frexit ?
PTSS Par Nécessité !
Publié le 12 juin 2024, mis à jour le 12 juin 2024
« Trois solutions s’offrent à vous pour donner procuration à un proche :
– la procuration « papier » en remplissant un CERFA
– la procuration dématérialisée grâce à l’identité numérique
– la procuration en ligne via le site www.maprocuration.gouv.fr
Vous pouvez réaliser votre demande en utilisant un formulaire CERFA papier et en vous rendant dans un commissariat de police, une brigade de gendarmerie, un consulat ou un tribunal judiciaire. Vous devrez, pour cela, être muni d’une pièce d’identité. »
C’est simple (pas d’ordinateur, reconduction d’une pratique connue), c’est humain et de service public (police et gendarmerie voir ↑)