Longtemps la question du juste engagement s’est posée à moi. Devant l’accumulation du désordre, des citoyens, des organismes … réagissent et suscitent l’admiration. Ils font penser que le bon engagement est assez aisé à reconnaître.
Depuis 1958, 60 ans ou 2 générations, un étrange phénomène se répète. A chaque élection, les citoyens se lamentent d’avoir à choisir, en quelque mois, entre un représentant de l’entreprise croquemitaine familiale et des candidats politiques peu convaincants ou mal connus.
Cherchons qui peut faire changer cette situation mais ne le fait pas.
Cherchons aussi ceux qui ne pouvaient pas le faire mais vont y parvenir en sollicitant par Internet les candidats maintenus dans l’ombre malgré ou peut-être à cause d’une totale indépendance de leurs idées.
Amalric Eulsaur
Pendant des semaines, des pétitions ont circulé pour inviter les candidats à l’élection présidentielle de 2017 à s’engager, une fois Elus, sur des points importants : la reconnaissance du vote blanc comme vote exprimé, l’institution de plusieurs sessions de referendum dans l’année, l’exigence du casier judiciaire vierge pour postuler et être un Elu politique.
Certains Citoyens pétitionnaires cherchent maintenant dans une autre direction : constituer une Large Association Citoyenne.
Avant d’étudier la compatibilité de ces deux solutions, essayons de dégager la performance des pétitions.
Il s’agirait de demander, par cette pétition de moralisation, au Président de la République de faire se prononcer le Parlement, au nom de la moralisation entreprise, pour l’annulation de cet amendement « délits prescrits » de l’ancienne équipe politique et le retour à « une jurisprudence qui est là depuis 80 ans » selon le magistrat et ancien juge d’instruction, Serge Portelli.