L’article 25 a tenté d’expliquer les raisons et les difficultés de l’action des Citoyens.
Sans attendre la naissance d’une ou plusieurs associations citoyennes qui auraient « une grande mémoire et une puissante analyse » pour pleinement « répondre à l’enjeu » (art. 25), tous les Citoyens internautes rendraient un très grand service au Pays s’ils analysaient les déclarations qui leur semblent importantes et qu’ils qualifient souvent d’inabordables.
Peuvent-ils y parvenir en utilisant les facilités technologiques actuelles ?
J’insiste sur le terme de « guerres » pour attirer notre attention sur le fait que ces guerres génèrent, comme toujours, des informations biaisées.
Nous devons, donc, dans l’intérêt du Pays essayer de corriger ces maquillages et, à force de vigilance, encourager les politiciens honnêtes et conséquents.
Comme exemple, il y a, à propos de décisions prises par l’Etat dans ce contexte, des informations complexes du fait d’une part de l’absence de débat préalable avec la Population et d’autre part de l’espoir de l’Etat que, complexes, elles ne feront l’objet de la part de celle-ci d’aucune demande d’explications.
Il y a eu, par le Passé la problématique de la production de l’électricité par le procédé nucléaire : la décision est venue d’« en haut » et sans explication. Cela semble regrettable, maintenant et pour longtemps !
Il y a actuellement un dialogue de sourds entre de le privé et certaines associations à propos des risques encourus par les êtres humains à recevoir de plus en plus de champs électromagnétiques.
Demain, les exemples se multiplieront car le Libéralisme repose sur l’hyper consommation et sa satisfaction par des moyens qu’Il voudra utiliser à la place des moyens actuels qu’Il épuise, sans prendre le temps d’achever les vérifications relatives à l’absence de risques posés par ces nouveaux moyens pour ne pas ralentir les rentrées d’argent, ne fût-ce que quelques semaines ou se faire dépasser par un concurrent..
Le décryptage mené par les Citoyens sera donc indispensable : il devra détecter les contradictions apparaissant dans les projets et les dérives surgissant dans leur développement.
Comme solution sociétale souhaitable, je pense à la Société participative. Certains hommes politiques qui ont une bonne ouïe commencent soudainement à prononcer ce concept. Voyons s’ils passeront à l’acte !
Comme citoyen, je suis en bas de la société -qualificatif immortalisé par un homme politique- donc sans aide pour attaquer ces documents. Je dois être rigoureux : je dois analyser des documents incontestables parce que diffusés par leurs auteurs et très précis.
Je privilégierai donc les déclarations écrites: elles doivent normalement contenir des mots-clés en rapport étroit avec le sujet traité. Quelques recherches sur internet me les feront découvrir.
Par exemple, pour ce qui concerne le choix d’une Société participative le décryptage se fera avec des mots-clés tels que participation et ses dérivés, citoyens, débats, enquête publique, référendum et sera sans appel.
Il faut soumettre le plus possible de ces déclarations au décryptage.
La vidéo, pour les mêmes raisons de fiabilité, me permet d’ajouter les « propos recueillis par » un journaliste car elle apporte, par l’image et la voix, la preuve de l’authenticité des déclarations, ce que ne pouvait faire un article de la presse écrite.
J’utiliserai les mêmes mots que pour les documents écrits mais j’éprouverai plus de difficultés à les retrouver dans la vidéo d’autant que l’exercice comporte les hésitations, les répétitions propres au mode oral.
Les auditeurs sont nombreux à renoncer devant cette difficulté. C’est dommage car même les « éléments de langage » utilisés par l’orateur pour noyer les auditeurs sont légèrement trahis par des expressions involontaires que la vidéo révèle.
J’ai tenté d’expliquer, ci-dessous, ma technique basique d’analyse d’une vidéo.
La vidéo actuelle fait apparaître en surimpression le temps qui s’écoule.
La commande stop me permet d’arrêter immédiatement la vidéo.
Je note A B C D les phases de la vidéo que je renseigne de tout ce qui me semble important.
Pour les explications, je passe tout-de-suite à la phase B, dite courante. Je note dans mon fichier le dernier mot qui m’a intéressé et, à la suite, son instant d’occurrence B de 2:32 si le mot a été prononcé au bout de deux minutes et trente-deux secondes.
J’ai la possibilité de revenir en arrière et de stopper avant d’atteindre l’instant de la phase A de 1:57. Je redémarre et note quelques indications complémentaires « B– » 2:13 et 2:24, par exemple.
Lorsque l’éclaircissement est obtenu pour la phase B, je prévois, dans mon fichier de traitement de texte, après l’écriture du mot B et de son instant, un espace suffisant pour insérer d’éventuels compléments au prochain mot C qui va m’intéresser.
Je reprends le visionnage et je note le prochain mot intéressant et son instant C. Là encore je peux revenir en arrière pour noter quelques indications complémentaires « C– » pour lesquelles de l’espace venait d’être réservé.
Lorsque j’ai entièrement lue la vidéo, je peux effectuer des visionnages partiels, entre deux balises temps à la recherche d’une pépite oubliée.
A la fin de cet exercice, les non-dits, les craintes mal dissimulées, les faux-fuyants auront pris cent fois plus de significations qu’auparavant.
Déjà en effectuant ce travail solitaire je saurai mieux agir, à titre individuel, lors d’un débat public et lors d’élections.
Il est évident qu’une incrédulité combattive, même émanant d’une masse inorganisée de citoyens, remontera jusqu’à des canaux d’information officielle et que cela commencera à modifier légèrement l’attitude des pouvoirs.
Lorsque des associations feront sans cesse état, dans leur revue régulière, de leurs opérations de décryptage et feront même la preuve qu’elles archivent beaucoup d’informations, les déclarants des pouvoirs devront progressivement travailler autrement ou laisser la place à d’autres personnages qui assimileront mieux l’intérêt de la participation décapante d’une partie du pays !
Nous entrerons alors dans une réelle phase d’évolution de notre Société.
Amalric Eulsaur
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