On n’affronte un grand danger que lorsqu’il nous touche spécifiquement et directement.
Si on l’affronte parce qu’on avait signé un Traité avec un Pays et que justement le danger touche ce Pays on sous-estime les sacrifices que l’on devra consentir si le danger éclate et lui surestime l’aide qu’on pourra lui donner.
En 1938 on n’a pas respecté notre accord d’assistance à la Tchécoslovaquie et celle-ci a été vaincue.
On n’a même pas profité du répit accordé par les accords de Munich pour prendre des forces et en conséquence on n’a pas été capable de sauver la Pologne malgré notre engagement.
Ce double exemple montre que nous devons affronter nos dangers dès qu’ils nous écrasent pour acquérir cette responsabilité qui nous fera trouver le bon remède et qui peut-être fera venir à nos côtés d’autres pays, pleins d’estime pour nous.
Ce qui se passe en Afghanistan montre encore que la France doit revenir à la position du Président de Gaulle qui était de ne pas dépendre des légèretés d’autres pays et d’organisations telle l’OTAN.
Amalric Eulsaur