La pré-campagne de la Droite a défrayé la chronique avec un beau duel Fillon-Juppé, des idées entièrement neuves et aucun retour au Passé.
Il ne s’est rien passé d’autre. Ah si, des primaires entièrement organisées par des citoyens. Ils ont même réfléchi, les pauvres ! Ils ont dû avoir bien du mal. D’ailleurs les Médias n’en ont presque pas parlé… Pour être meilleur qu’eux je vais essayer de vous en toucher deux mots.
Citoyen normal –si, si, je crois l’être- j’ai tendance à écarter :
– les régulières déclarations sur livres que je suspecte d’être des actes fortement « alimentaires »,
– les pétitions, à qui je reproche souvent de privilégier à l’excès un problème particulier,
– et les écrits sur Blog que je pratique mais que je sais être, par leur nature confidentielle, peu efficaces.
Je pensais donc que la recommandation faite aux français « indignez-vous » du jeune Stéphane Hessel –plus jeune mentalement que nos jeunes Loups politiques- de réagir sans cesse aux événements serait à rejeter dans un monde où la communication montante (vous savez, celle de la « France d’en bas ») est verrouillée.
Pourtant, j’écrivais régulièrement des réflexions inspirées d’une expression selon laquelle les seuls combats perdus d’avance sont ceux qu’on ne commence pas et je m’obstinais, m’obstinais…
Il semblerait que, outrages aux « milieux autorisés », des signes de rejet donnent raison à Stéphane Hessel et à tous ceux qui continuent de réagir.
Capacité, désintéressement, légitimité ne suffisent pas à justifier l’action des Citoyens : il leur faut encore la qualité du discernement. L’ont-ils ou l’auront-ils ?
Comment prouver la légitimité des citoyens dans ce monde où tant d’intervenants se font entendre et voir sur les médias ?
Les Citoyens entendent à longueur d’année que les décisions sont difficiles à prendre dans leur pays. Sur qui faudrait-il s’appuyer ?