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La Tribune

Grégoire Normand et Mathieu Viviani

26 Juill 2024, 17:02

Déficit excessif : juste avant l’ouverture des JO, l’UE lance sa procédure contre la France

L’Union européenne a formellement lancé ce vendredi les procédures pour déficits publics excessifs ciblant sept États membres, dont la France. Si la décision de Bruxelles était déjà connue depuis mi-juin, le lancement officiel de la procédure le jour de l’ouverture des JO de Paris n’est pas une bonne nouvelle pour le gouvernement français. ..

Pas une surprise Avant d’être lancée formellement ce vendredi, la Commission européenne avait déjà annoncé l’ouverture de la procédure par communiqué mercredi 19 juin.

Des sanctions prévues mais… jamais appliquées

Le Pacte de stabilité prévoit en principe des sanctions financières à hauteur de 0,1% du PIB par an pour les pays qui ne mettront pas en œuvre les corrections imposées, soit près de 2,5 milliards d’euros dans le cas de la France. Mais en réalité, ces punitions, politiquement explosives, n’ont jamais été appliquées.

Par ailleurs, désormais les pays ciblés par les mesures disciplinaires devront envoyer d’ici septembre des plans à moyen terme sur la manière de revenir dans les clous. La Commission européenne communiquera ensuite en novembre des évaluations de ces plans avec des détails sur la voie à emprunter pour retrouver la santé budgétaire…

La France aussi dans l’impasse budgétaire

L’annonce de cette décision intervient alors que la préparation du budget 2025 est dans l’impasse. En sursis, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, enchaîne « les réunions » pour préparer le texte budgétaire de la rentrée, selon son entourage. En pleine incertitude politique, les fonctionnaires de Bercy sont plongés dans un épais brouillard.

« L’administration du ministère des Finances continue de préparer le budget 2025 comme si de rien n’était, mais il y aura nécessairement des ajustements lorsqu’un gouvernement de plein exercice sera enfin opérationnel », prévient l’économiste en chef d’ODDO-BHF, Bruno Cavalier, dans une note.

A la rentrée de septembre prochain, le gouvernement devra donc s’atteler dans l’urgence à la finalisation du projet de loi de finances et à la présentation d’un plan fiscal et structurel à la Commission européenne, dans le cadre de la procédure pour déficit excessif. Au Parlement, la fragmentation en trois blocs (Nouveau Front Populaire, Centre et extrême droite) ne devrait pas faciliter l’adoption du budget 2025, un texte hautement politique pour l’ouverture de la prochaine session parlementaire, prévue le premier octobre prochain.

Grégoire Normand et Mathieu Viviani

Commentaires et si les Mozart du NéoLibéralisme se souvenaient que la Santé d’1 Pays dépendait aussi des Ressources Industrielles, des Economies par effet de gros, des Plans Quinquennaux… bref d’une Gouvernance Publique et non de la réduction des services publics ?

Seuls les résultats comptent.

C’est pourquoi il est catastrophique que l’Opinion Publique, après avoir eu une Presse Diversifiée pendant des générations, ne dispose plus pratiquement que d’Une presse de groupes Financiers.

Il est ainsi à peu près normal que pour les Elections 2022 un candidat de cette tendance professe depuis cinq ans un Bonheur  tellement éblouissant qu’il est invisible.

Il est aussi à peu près normal qu’une Candidate souligne les échecs du gouvernement pour prétendre au Pouvoir alors qu’elle échouerait à résoudre les échecs avec les seules idées musclées professées à longueur de décennies par son entourage et avec une classe politique organisée à lui résister.

Il est enfin à peu près normal qu’un Candidat qui « réfléchit tout haut » -c’est un enseignant- ait réfléchi sur des systèmes qui ont été tolérés par nos « Pas de vague, laissez-nous agir » et soit, par ces mêmes censeurs, dénoncé pour cette attitude de large réflexion. De Gaulle et Nixon ont eu cette réflexion et n’ont jamais été bannis.

Il est maintenant surtout indispensable que l’Opinion Publique se rende compte que le Pouvoir Politique qui fait du « sur place » et se « fait assister par des Cabinets Extérieurs » n’est pas plus brillant qu’Elle et doit être régulièrement mis à l’épreuve de la Réalité.

Non l’opinion Publique ne « fera pas de péché » -pour reprendre une vieille expression castratrice- d’intervenir constamment sur le Pouvoir avec les Outils Transparents et Modernes de l’Expression sur Internet. Elle obtiendra de Meilleurs Gouvernants.

Nous méritons mieux que de retourner aux Temps Obscurs !