Notre schéma productiviste ne peut pas réussir chez les pays pauvres même avec des produits vitaux pour eux : ceux-ci à juste titre voudraient que les prix soient très bas et nous aurions dû en produire une quantité infinie pour atteindre le bénéfice escompté.
Il ne peut réussir chez eux qu’en faisant travailler des salariés de ces pays, ce qui est devenu une priorité pour eux. Il en tirerait seulement comme bénéfice une sorte de prime de brevet.
La finitude des réserves pillables, la fragilité de toutes les espèces de notre chaîne alimentaire eu égard aux attaques chimiques …et le réchauffement climatique d’origine industrielle (s’ajoutant peut-être à d’autres) devraient ralentir progressivement les possibilités de production de produits nouveaux.
La masse des besoins satisfaits, des salaires induits et des suppléments d’impôts est inférieure aux prévisions : l’Etat ne peut plus rembourser intégralement ses Dettes.
A chaque bilan négatif, les Gouvernants empruntent, détruisent des services publics pourtant véritables -garde-fou de l’Etat, des Prix et de l’Ordre si cher à toute Société- et taxent les Citoyens pour ne pas toucher ouvertement aux salaires ni aux impôts directs tandis qu’ils font des cadeaux aux Sociétés (paradis fiscaux).
Le gouvernant s’engage sur le remboursement de cette nouvelle Dette en usant de toutes les subtilités de la Langue française.
Pendant ce temps les Citoyens ne trouvent pas quel fait favorable nouveau pourrait faire que la France réussirait après 40 ans d’échec
Et comme ils ne peuvent s’appuyer sur aucune opposition parlementaire pour faire éclater la réalité la mésentente feutrée s’installe, totalement stérile.
Amalric Eulsaur 24/10/2020
Les Pays « développés » ont tendance à faire des Dettes (les Rois déjà malgré leurs impôts).
Il y a quarante ans la France a recommencé, confortée par des économistes qui n’ont jamais tort.
La vérité sortant peut-être de la bouche du Citoyen, j’ai présenté le plus simplement possible l’origine et les conséquences de cette stratégie de la Dette.
C’est vrai que ces activités supplémentaires, outre qu’elles donnent à la Société un brillant flatteur, m’enrichissent
mais ces activités pécuniaires ne me laissent plus le temps
de juger la qualité des produits qu’elles me permettent d’acheter en plus
et donc ne me procurent pas la satisfaction promise.
Ce n’est pas grave, je travaille un peu plus pour acheter de meilleurs produits
mais comme le temps me manque encore plus,
la qualité et donc la satisfaction ne sont toujours pas là.
…
L’enfermement se produit progressivement pour moi !
Changer de vie?
Faute de pratique, je ne saurais plus y réfléchir!
Commettre des actes irréfléchis ?
N’est-ce pas là le suprême Danger pour l’humanité ?
Et si pour une fois vous, Ô Dieu Libéralisme, vous qui avez tout loisir,
vous vous mettiez à réfléchir ?
Amalric Eulsaur