La Crise grandit parce que, depuis le début des années 70, la Domination du Profit présentée fallacieusement comme Lutte contre le chômage, l’Absence de Pause des emprunts d’Etat ainsi que de leurs remboursements et l’abandon des concours à de nombreux Pays ne font pas l’objet de contre-propositions inédites et incontestables.
Essayons d’imaginer comment de Gaulle, qui en avait fait sa spécialité (1940 mais aussi OTAN, Décolonisation…), aurait traité le problème.
Je compatis à la peine de mon ami britannique mais mon incrédulité absolue se porte sur l’inanité de la classe politique internationale et me permet de voir que, si la peine britannique risque de durer, elle va bientôt être relativisée par celle de maints pays si, partout, les citoyens font le mauvais choix. Essayons de comprendre dans les lignes qui suivent.
Sauf lorsque ses conditions de vie menaient à la famine, le Peuple a toujours supporté que l’Exécutif vive loin de lui et dans le luxe.
Actuellement, à travers un système complexe, véritable écran, il ne passe que peu d’informations du Peuple vers l’Exécutif. L’Exécutif pense donc que l’étanchéité est la même dans l’autre sens et qu’il peut continuer de vivre dans ce luxe et à l’écart du Peuple sans que l’information ne filtre.
Donnons quelques exemples de la vie des hommes politiques et assurons-nous qu’il n’y a pas derrière cet écran de protection de l’Exécutif une exaspération du Peuple si importante que, dans l’intérêt du Pays, il faudrait révéler de toute urgence.
Les optimistes disent qu’elle finira par s’estomper : depuis quelques temps les alchimistes de l’économie clament moins les mauvaises notes de santé financière de certains pays. Il faudrait se réjouir de ce flou ! Ce groupe comprend le monde financier-industriel et une partie des citoyens ainsi que l’ensemble de la classe politique qui, depuis des décennies, essaie de réaliser ce qui semble possible et ne cherche pas ce qui serait souhaitable pour entreprendre de le rendre possible.
Les pessimistes soulignent que les conflits armés et les attentats sur les populations civiles n’ont jamais été aussi nombreux. Il faudrait supporter cette psychose ! Ce groupe comprend l’autre partie des citoyens.
On ne pourra pourtant pas conclure qu’il n’y a rien à faire tant qu’on n’aura pas étudié les conséquences d’un effondrement total de type « château de cartes » qui résulterait d’une perte générale de confiance des pays les uns envers les autres.
C’est donc ce qui va être très rapidement esquissé dans les lignes ci-après.