Sauvons le pays !
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Peuple


Pourquoi cette crise ?

La Crise grandit parce que, depuis le début des années 70, la Domination du Profit présentée fallacieusement comme Lutte contre le chômage, l’Absence de Pause des emprunts d’Etat ainsi que de leurs remboursements et l’abandon des concours à de nombreux Pays ne font pas l’objet de contre-propositions inédites et incontestables.

Essayons d’imaginer comment de Gaulle, qui en avait fait sa spécialité (1940 mais aussi OTAN, Décolonisation…), aurait traité le problème.

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Décisions à la hussarde : en quoi le manquement à sa parole est-il un problème pour le parti au pouvoir et le peuple tout entier, dans ce contexte d’« escamotage des Citoyens » ?

Optimix : si les hommes politiques élus pour une politique en appliquent une autre sans recevoir de sanction c’est peut-être parce qu’il est délicat d’apprécier la préméditation.

Réalix : erreur ! La sanction a longtemps existé pour imposer un respect de la parole donnée mais comme, à l’époque concernée, celui qui la décidait et celui qui la subissait venaient du même cercle restreint et puissant, cela fonctionnait efficacement et sans que cet outil si intéressant n’arrive à la connaissance du Peuple. A la Révolution, le camp conservateur a profité de cette discrétion de la sanction pour la limiter progressivement. La sanction fut supprimée dans la Constitution de 1958, non pour protéger le « Politique » en état d’échec mais parce que, selon une tradition d’Honneur qui existait alors, il était évident que celui-ci s’appliquerait lui-même cette sanction.

Optimix : toujours est-il que personne ne veut voir revenir cette sanction !

Réalix : évidemment non puisque les « Politiques » n’ont eu de cesse de la faire disparaître et que le Peuple n’en a jamais eu vraiment connaissance. Il est à déplorer aussi que personne ne veut plus démissionner en cas d’échec depuis près d’un demi-siècle !

 Donc l’absence de sanction immédiate de la Parole Trahie, la coexistence discrète entre les deux grandes familles politiques, l’illusion de ces deux familles de toujours pouvoir barrer la route aux partis faisant « bande à part » en les diabolisant, conduisent ces deux partis à proférer systématiquement ces promesses irréalistes lors des élections présidentielles.

En effet, de ce stratagème ils peuvent ne jamais être sanctionnés (en gagnant les présidentielles suivantes) ou, s’ils sont sanctionnés à retardement à ces élections, ils auront eu le temps d’appliquer une partie de leur politique et auront la certitude, en cédant le pouvoir au parti ennemi (plutôt frère-ennemi), qu’ils reviendront plus tard au pouvoir.

Optimix : je ne vois toujours pas les inconvénients de cette pratique.

Réalix : je vais te les résumer.

Premier problème : le parti  n’est pas aiguillonné vers la qualité puisqu’il écarte la critique.

Il va donc étudier ses dossiers avec un sérieux tout relatif et « en chambre » et il autorisera du personnel de second ordre à participer au pouvoir.

Le Pays en pâtira. Le Peuple ne lui accordera plus son estime et pourra avoir des réactions extrêmement coûteuses.

Deuxième problème : ces manquements vont donner lieu, si le parti opposé reprend le pouvoir, à des redressements exagérés.

L’incohérence croîtra encore aux yeux des Citoyens.

Troisième problème, il peut se produire pire si le pari sur la diabolisation de la troisième famille échoue.

Les deux familles républicaines vont céder le pouvoir à un parti sans expérience mais colportant des idées dont le potentiel provocateur aura, durant les élections présidentielles, réussi à détourner l’attention sur le total manque de visibilité de celles-ci.

Optimix : faut-il craindre la dictature ?

Réalix : cela dépasse mes compétences mais, comme les « Responsables » en auront encore moins fait preuve que moi, je te réponds, muni de ce qu’ils n’ont jamais utilisé : le Bon Sens et la Franchise.

Si ni la Constitution ni l’Etat d’esprit civique ne se bonifient, un parti qui s’est toujours tenu très à l’écart de la vie démocratique prendra tôt ou tard le pouvoir.

On voit donc que la protection du Pays ne pourra se faire que par un encadrement plus cohérent de la politique ainsi que par une valorisation des partis uniquement sur leur mérite et non sur l’hébergement de Citoyens perdus.

Ceci signifie que ces mesures réduiront la marge de manœuvre du Pouvoir républicain mais c’est ainsi que les Républicains prendront magnifiquement leur responsabilité devant l’Histoire.

Amalric Eulsaur


Que s’est-il passé les 23 et 25 juin 2016 en Grande-Bretagne ?

Le 23 juin, les électeurs votent majoritairement « Brexit » au référendum, en dépit des avis appuyés de MM. Obama, Hollande…

Mais déjà le 25 juin, plus d’un million de Britanniques, réputés pourtant « fair-play », expriment une vive insatisfaction du résultat et réclament un nouveau référendum.

Dans les lignes qui suivent, cherchons à être précis sur l’avenir du monde entier à la lumière de ce passé.

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Dans un contexte où le Pays semble s’affaiblir sans fin

En remontant au Moyen-Age, le Pouvoir était entre les mains d’un Roi et de puissants Seigneurs tandis que le Peuple subissait leurs humeurs.

Après la Révolution de 1789, il a été décidé de remplacer l’ancien régime par la Démocratie. Elle devait satisfaire les besoins du peuple devenu le nouveau souverain.
Depuis 1958, pour garantir la réalisation de l’objectif, le chef du gouvernement était élu, comme les parlementaires, directement par le Peuple et pour une durée limitée : les promesses (basées sur des Idéologies puis sur de simples programmes) des premiers étant jugées par le second suffisamment proches de ses besoins.
Mais pour la garantir complètement, il aurait surtout fallu que, durant tout le mandat, le Gouvernement expliquât au Peuple, en lui ouvrant tous les dossiers, comment variaient les promesses et pour quelles raisons.
Parce que le Gouvernement s’y est toujours refusé –aucune noble raison n’a pu être fournie- il obtenait que le Peuple abandonnât son pouvoir de contrôle des promesses contre des cadeaux de consolation.

Mais depuis plus de trente ans, l’affaiblissement de la France -la montée en puissance d’autres pays, le chantage à l’Emploi fait par les Lobbies, la ruine du Pays provoquée par l’endettement de l’Etat- réduit de plus en plus le nombre de promesses tenues par le Pouvoir et le budget de financement de ces cadeaux de consolation.
Cette politique d’obtenir que le Peuple ferme les yeux en échange de cadeaux n’était pas digne d’une démocratie mais se pratiquait. Elle va maintenant être impossible à tenir.
Il faut donc, pour sauver le pays, adopter en 2017 une conception différente du jeu entre le Gouvernement, le Parlement et le Peuple, chaque partie devant se convaincre de la nécessité de « travailler avec » les autres.
C’est donc cette autre conception que l’article va aborder.

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Les Politiques éclatent actuellement en sanglots car ils se disent devant un casse-tête républicain : un parti, appelons-le d’un nom quelconque, le FNFTB « Ferons Nouveau, Ferons Tout Beau », dont ils soulignaient le côté diabolique pour inciter le Peuple à venir se protéger dans leurs bras, pourrait ne plus faire peur et gagner des élections.

Résumons ce casse-tête. Les politiques :
-doivent-ils tous s’allier contre ce parti, c.a.d. montrer au peuple qu’ils ne sont pas vraiment ennemis entre eux mais peut-être perdre le suffrage du peuple mécontent de découvrir qu’il ne bénéficiait pas avec eux d’un réel choix
-ou croire, tous, être le futur gagnant solitaire et peut-être perdre, tous, le suffrage ?

Ils pleurent sincèrement car le peuple n’a pas d’autre choix !

Pourtant la loi de 2014 prévoyait la proclamation du total, aussi bien des votes exprimés que des votes blancs et donnait ainsi à ces dernières la même valeur qu’aux premières. Aurait-elle été annulée depuis ?

Amalric Eulsaur