



En ces temps troubles que nous vivons nous pouvons à peine réfléchir à ce que nous devons faire. Ce que nous écrivons est bâclé mais écrivons. J’avais annoncé à la fin de l’article 481 que j’écrirai quelques lignes sur les Régimes. Les voici.
Actuellement les Régimes forts prospèrent. On peut encore les différencier entre deux extrêmes.
Il y a ceux pour qui le seul but est de s’approprier un Pays pour en jouir et le quitter pour un nouveau pillage: la forme « conquérante ». Ils se cachent pour mieux s’approprier.
Il y a ceux qui originaire du Pays ou proche de celui-ci a pour lui un projet de « construction » très étoffé et très logique. La construction les révèle au grand jour au Peuple. Le modèle le plus récent remonte hélas pour la France au Président de Gaulle.
Il y a ces Régimes qui se situent entre ces deux extrêmes condamnés à terme à disparaître par leur médiocrité aussi bien dans leur résultat que dans leur répression d’auto-défense.
Le Peuple n’a aucun intérêt à tolérer les premier et troisième régimes.
Le Peuple qui n’a pas voulu empêcher le Régime fort Constructeur peut le supporter sur ses buts mais en lui résistant pour sa Liberté afin de rétablir progressivement la Démocratie, maintenant qu’existent les outils de communication les plus divers pour que la Démocratie soit « surveillée » par les citoyens et non affaiblie par la Censure.
Ci-dessous l’extrait du discours de N. Sarkozy, président de l’époque, sur la Crise.
Une certaine idée de la mondialisation s’achève avec la fin d’un capitalisme financier qui avait imposé sa logique à toute l’économie et avait contribué à la pervertir.
L’idée de la toute puissance du marché qui ne devait être contrarié par aucune règle, par aucune intervention politique, était une idée folle. L’idée que les marchés ont toujours raison était une idée folle.
Pendant plusieurs décennies on a créé les conditions dans lesquelles l’industrie se trouvait soumise à la logique de la rentabilité financière à court terme. On a caché les risques toujours plus grands qu’on était obligé de prendre pour obtenir des rendements de plus en plus exorbitants. On a mis en place des systèmes de rémunération qui poussaient les opérateurs à prendre de plus en plus de risques inconsidérés. On a fait semblant de croire qu’en mutualisant les risques on les faisait disparaître. On a laissé les banques spéculer sur les marchés au lieu de faire leur métier qui est de mobiliser l’épargne au profit du développement économique et d’analyser le risque du crédit. On a financé le spéculateur plutôt que l’entrepreneur. On a laissé sans aucun contrôle les agences de notation et les fonds spéculatifs. On a obligé les entreprises, les banques, les compagnies d’assurance à inscrire leurs actifs dans leurs comptes aux prix du marché qui montent et qui descendent au gré de la spéculation. On a soumis les banques à des règles comptables qui ne fournissent aucune garantie sur la bonne gestion des risques mais qui, en cas de crise, contribuent à aggraver la situation au lieu d’amortir le choc.
Je ne citerai pas l’émission de France Culture du 23 aout 2022 Crise financière 2008 notamment les précautions prises actuellement. Je reste très inquiet à propos des poudrières que sont devenues les Dettes de certains pays.
Continuons de dépenser mais « utile ».