Depuis longtemps, un vieux routier de la politique tient des propos choquants : il les choisit suffisamment graves pour attirer l’attention publique sur lui mais suffisamment vagues pour qu’il ne soit pas trop attaquable en justice.
Faut-il n’accorder aucune importance à ce comportement officiel ? Est-il le seul responsable ?
Il est difficile de voir en ce phénomène une action précise en faveur du Pays : cela fait partie des situations incompréhensibles qui m’ont conduit à me forger une totale indépendance d’esprit et à m’orienter vers la création d’une association citoyenne.
Effectivement, plusieurs points sont troublants.
Serait-elle à la fois suffisamment forte pour l’empêcher de gagner le pouvoir suprême qu’il fait semblant de revendiquer mais dont il redouterait l’extrême inconfort et à la fois assez raisonnable pour lui permettre d’obtenir régulièrement un mandat politique courant et les avantages matériels en tous genres qui en découleraient ?
La classe politique, suivant en cela un exemple universel, ne dédaigne pas d’adopter parfois des procédés discutables mais justifiés par la fin : ce personnage en connaîtrait-il et les utiliserait-t-il pour faire pression sur elle ?
Pour gagner chaque élection, malgré son médiocre bilan, la classe politique utilise-t-elle cette provocation – il est malheureusement trop souvent question de jeu en politique et non de rigueur – comme un épouvantail ? Elle l’a déjà fait par le passé avec d’autres mouvements non traditionnels.
La classe politique qui occulte tous les doutes formulés à propos du Libéralisme à l’exception de cette provocation pourrait finalement la banaliser. Des citoyens, désespérés par l’absence de succès de la politique traditionnelle, pourraient alors donner le pouvoir au parti de la provocation.
Il est évident qu’une Association de Citoyens qui réussirait à convaincre la classe politique de faire du bon travail, et de s’expliquer avec le pays pour éviter la sanction de l’invalidation des élections pour votes blancs trop nombreux (ce vote n’étant pas nocif comme le vote par dépit pour un groupe provocateur) contribuerait à donner à la démocratie une rigueur jamais égalée.
N’abandonnons pas cette action si porteuse d’améliorations sous prétexte que le personnage semble, en juillet 2015, contesté par ses proches : d’autres personnes sont prêtes à reprendre à leur compte cette provocation !
Amalric Eulsaur
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