Depuis 1958, 60 ans ou 2 générations, un étrange phénomène se répète. A chaque élection, les citoyens se lamentent d’avoir à choisir, en quelque mois, entre un représentant de l’entreprise croquemitaine familiale et des candidats politiques peu convaincants ou mal connus.
Cherchons qui peut faire changer cette situation mais ne le fait pas.
Cherchons aussi ceux qui ne pouvaient pas le faire mais vont y parvenir en sollicitant par Internet les candidats maintenus dans l’ombre malgré ou peut-être à cause d’une totale indépendance de leurs idées.
Elle comprend donc parmi ses rangs beaucoup d’ex candidats que les Citoyens choisissent par défaut plutôt que de confier leur sort à la famille croquemitaine susnommée. Cette famille présentée aux Citoyens leur fait si peur qu’invariablement ils regardent à peine la personnalité de celui pour lequel ils votent et encore moins de celui ou celle à qui les médias, prudents, s’abritant derrière des codes incomplets sur les élections, n’accordent la parole qu’en fonction de leur faible score antérieur de candidat hors sérail et hors lobby.
L’élection de 2017 n’a guère failli à cette tradition. A l’exception des modalités originales que l’élu avait choisies -se créer un parti pour être sûr de ne pas être éliminé à la primaire du parti sous la bannière duquel il se serait présenté- tout s’est passé comme d’habitude.
Ainsi, jusqu’au premier tour Croquemitaine a « terrifié » et a fait tomber les candidats les moins tacticiens et les candidats hors sérail. Au second tour elle a connu un effondrement doctrinal surprenant et suffisant pour que le pouvoir ne lui échoie point !
Nous pouvons y étudier les compte-rendus de leurs meetings et leurs sites riches en exposés d’opinion et en vidéo. Nous pouvons dialoguer, questionner. Sur un fichier de notre ordinateur nous pouvons vérifier que leurs idées restent cohérentes.
Confiants mais vigilants, nous pouvons adhérer au parti du candidat qui nous a le plus convaincu ainsi qu’indiquer les informations à ceux qui cherchent. Finalement nous pouvons lui permettre de remporter de nombreux sièges à des élections intermédiaires, condition indispensable actuellement-pour qu’il bénéficie aux présidentielles suivantes d’un temps de parole comparable à celui des autres concurrents.
En ce qui concerne mon candidat actuel, le site principal est upr.fr. Je m’interdis d’en dire plus.
Amalric Eulsaur 13/08/18
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