A partir d’une situation aussi difficile, l’Europe va-t-elle continuer d’exhorter les pays appauvris à devenir riches -une présentation simpliste pour souligner l’insignifiance du conseil- sans leur donner de recette ?
Ou bien l’Europe, consciente de l’importance qu’il y aurait, pour elle et pour la stabilité du Monde, à ce qu’elle réussisse son unification, ne va-t-elle pas demander aux pays assainis de prêter aux pays appauvris et à ces derniers d’adopter la discipline politique et sociale qui sera celle du gouvernement d’après l’unification et qui prévoira le règlement de ces dettes.
Quand l’Europe se constitua dans sa forme actuelle, elle opta en première étape pour une forme de fédéralisme. Cette forme faiblement contraignante semblait suffisante pour assumer les grandes décisions qui devaient permettre de construire un espace économique dans la mesure où elle bénéficiait déjà d’une unité, celle spirituelle.
Il n’en est rien actuellement puisque certaines pays membres se sont laissé séduire par la possibilité d’emprunter et se sont ruinés tandis que d’autres, dont l’Allemagne, ont mené une politique beaucoup plus prudente et sont dans une situation normale. Comment combler ce fossé qui ne cesse de se creuser? Continuer la lecture