Je vais, pour plusieurs raisons, chercher les idées d’un candidat dans l’introduction de son programme ou assimilé :
= c’est la volonté du candidat de les y placer car ainsi elles sont découvertes rapidement par leurs électeurs,
= cette mise en valeur est aussi une possible « exposition à la critique » en cas d’échec : si le candidat, qui le sait, l’accepte c’est bien parce que ces idées représentent sa volonté la plus sincère.
Mon examen sera aussi différencié car je cherche, à travers ses idées, quel candidat aura eu la volonté de choisir pour son pays un fonctionnement nouveau et sain (civisme et accompagnement de la vie publique par une grande association), sera lucide sur l’hostilité qu’il rencontrera en incarnant ce fonctionnement et aura la très grande volonté de vaincre cette hostilité comme le fit, sans aucun soutien, le général de Gaulle à une autre époque.
Je me fie à ces critères car sur le premier, fonctionnement nouveau et sain, il n’y a pas un large spectre de réponses –il s’agit d’une participation des citoyens– et sur le second, lucidité et volonté, leur appréciation se ferait aisément si, pour la première fois –fin du sentiment de lèse-majesté ?- on analysait la longue carrière publique du candidat.
J’examinerais aussi d’autres parties du programme que pourraient me signaler des internautes mais chercherais alors à comprendre pourquoi ces idées fortes qui sont censées représenter sa volonté n’ont pas été davantage mises en valeur.
Je retiendrai tous les textes.
Ceux qui ne contiennent pas mes idées seront seulement évoqués tandis que ceux qui seront proches des miennes feront l’objet d’une courte étude comparée.
http://m.fayard.fr/100-jours-pour-que-la-france-reussisse-9782213700748
« …l’efficacité, l’équité, la protection des libertés, la défense des plus faibles… » « …la protection de l’environnement, l’enrichissement du travail, l’ouverture aux autres et au monde, et l’intérêt des générations à venir ».
Ces principes n’ont d’intérêt que si leurs modalités de mise en œuvre sont mieux expliquées et finalisées avec les citoyens que par le passé. Quelques mots précis auraient permis de lever le doute pour un candidat qui s’inspirerait du livre.
Les citoyens doivent en être exclus car le contraire aurait été tellement important qu’il aurait dû figurer dans l’introduction pour prendre toute sa valeur.
Cette formule met en avant le savoir professionnel ou abstrait et la culture comme pour détourner l’attention du fait que la participation des citoyens aux décisions de la Cité n’est pas mentionnée.
Ce programme pour nous citoyens a été préparé par des français. Est-on sûr que l’échantillon, si difficile à réaliser, est représentatif ?
Comment les citoyens vont-ils « s’approprier » le programme au point de permettre « de sauver le pays » ? A propos de cet objectif crucial mais flou, l’absence de mention de la participation des citoyens à la Vie de la Cité n’est pas de bon augure.
Amalric Eulsaur
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