Amalric Eulsaur
Pendant les campagnes électorales 2017, des pétitions avaient circulé, soit seulement sur la comptabilisation des votes blancs dans les suffrages exprimés, soit, aussi, sur la nécessité d’organiser un nouveau tour de vote à l’élection présidentielle si les votes blancs atteignaient la majorité relative ou absolue.
L’amendement proposé le 28 juillet allait jusqu’à cette dernière disposition mais a été rejeté par l’Assemblée nationale dans la nuit.
L’explication donnée (Ministre de la Justice) était que la comptabilisation des votes blancs séparément des nuls était encore trop récente (depuis février 2014).
Je vais définir dans les lignes qui suivent mon opinion.
Il n’y a pas de referendum planifié « dans le marbre » et, de ce fait, depuis la Révolution française, les Citoyens élisent des représentants sur la foi des mesures qu’ils déclarent vouloir réaliser et les entendent y renoncer en invoquant des raisons invérifiables. Les Constitutions (à l’exception de celle de la Commune ?) excluent les referenda planifiés et condamnent les Citoyens au désespoir de ceux qui se savent trompés mais ne peuvent y remédier parce que la démocratie actuelle ne le permet pas.
L’article suivant propose d’accéder à une réelle démocratie en signant une pétition adressée aux politiques qui pourrait, grâce aux échéances électorales successives, être un succès de signatures et permettre d’obtenir l’introduction immédiate et définitive de referenda planifiés sans faire appel à l’argumentation, habituelle et totalement inefficace, d’honneur et de sens des responsabilités de ceux-ci.