Sauvons le pays !
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Citoyens, sauvons le pays

Au sujet de mon livre « Citoyens, créons une association pour sauver le pays » différents types de lecteur se manifestent.

Certains font confiance au concept d’association.

D’autres sont réservés. Dans cet article j’ai donné des surnoms volontairement expressifs -qu’ils me pardonnent-  à ceux-ci: l’incrédule, le dépassé, le bouleversé, l’exigeant, la sommité de la pensée unique, le lecteur attentif…pour ensuite analyser leur raisonnement et y ajouter mon point de vue sur la capacité  et la nécessité pour les citoyens de s’unir et d’agir pour le bien de la société.

L’incrédule

L’incrédule considère que la situation de la société n’est jugée grave par personne, qu’elle est juste médiocre depuis la nuit des temps et qu’elle aurait tout à perdre d’une tentative d’amélioration.

Il trouvera dans le livre quelques preuves précises -un travail de l’association pourrait être d’en recenser bien davantage- de la gravité de la situation. Il y a les autodestructions partielles de l’humanité et peut-être un jour d’autres maux: la pénurie, les maladies nouvelles, le terrorisme à l’échelle planétaire… Ces importants échecs sont généralement tus, par la volonté des gouvernants responsables et des victimes se tournant vers un présent moins dur.

 Le dépassé

Le dépassé s’avoue incapable de réfléchir aux affaires de la société et d’agir sur elles, pour deux raisons majeures: le très faible temps disponible que lui laisse l’accomplissement de sa vie professionnelle ainsi que familiale et son incompétence dans le domaine sociétal.

Il sera invité par le livre à additionner ses faibles moyens avec ceux de tous les membres d’une association qu’il aura rejointe et à tirer parti de l’émulation qui règne à l’intérieur de celle-ci. Il pourra alors aborder les problèmes qu’il redoutait.

 Le bouleversé

Le bouleversé manifeste un profond malaise lorsque je commence à citer des exemples de mauvais fonctionnement de la société. Il me déclare alors que, si la situation est aussi grave que je le prétends, il n’essaiera pas seul d’y remédier car il ne veut pas compromettre son équilibre personnel et son insertion dans la société.

Il comprendra, par la lecture de ce livre, que ses craintes d’être détruit en essayant d’améliorer la société sont dues au fait qu’il ne pense son action qu’en solitaire. Il prendra conscience qu’elles disparaîtront s’il se décide à intégrer une association pendant que cette liberté existe. Les risques deviendront supportables.

 L’exigeant

L’exigeant referme le livre parce qu’il contient beaucoup plus de questions que de réponses.

Il trouve pourtant à divers endroits de ce livre l’affirmation que l’amélioration de la situation  se fera lentement, en recensant ces problèmes du présent et du futur, en les passant au crible de nos valeurs humaines et non en appliquant toujours les mêmes recettes. On lit par exemple, à propos des citoyens que nous sommes, les phrases « partageront cette inquiétude et voudront améliorer la situation du monde », « une très large entité de citoyens…saura…les aider à mettre leur talent au servie d’un grand projet ».

 Les sommités de la pensée unique

Les sommités de la Pensée Unique, les grands diplômés, ceux qui ne s’expriment  qu’en langues anciennes et en pseudo langue américaine, dénonceront, avec la sévérité d’un père ou la condescendance d’un médecin, l’affligeante pauvreté des connaissances en économie contenues dans ce livre. L’adorateur de ces oracles fera de même.

Le lecteur attentif

Le lecteur attentif , malgré cette critique, poursuivra l’étude du livre en se souvenant que cette pensée unique ne fonctionne pas -du moins pour nous- en dépit des dizaines d’années d’existence et ne sait qu’exiger toujours plus de soumission de la part des citoyens comme condition à sa prochaine réussite! Il se souviendra d’une boutade du célèbre homme politique Queuille selon laquelle il compliquait une situation lorsque celle-ci lui semblait insoluble et comprendra que la démarche du livre s’inscrivant à l’opposé de cette déclaration est certainement sur la bonne voie! Enfin quand il aura vu les élégants dignitaires du régime actuel perdre leur sang-froid devant une contradiction de bon sens, il comprendra qu’il faut absolument constituer cette forte association.

 

 

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