Le Libéralisme mène une guerre qu’il risque de perdre en laissant le chaos dans le monde entier sauf si un armistice est défendu par une entité assez indépendante pour faire autorité et catalyseur.
Quand un enfant « mauvais joueur » est en train de perdre, il renverse la table pour annuler la partie.
Les Pays ont eu longtemps une attitude similaire (traité dans l’article 13). Ils empêchaient les citoyens de demander des comptes en les étourdissant par des guerres traditionnelles.
Le Libéralisme ne peut plus utiliser ces vieilles recettes (trop de risques de guerre nucléaire).
Il utilise celle de la guerre économique.
D’ailleurs, il n’use pas de cette guerre comme solution de repli mais comme une mécanique de pouvoir très volontaire, très étudiée qu’il fera tout pour mener au succès.
Celle-ci « déconstruit » si lentement la Société (elle a commencé il y a 40 ans avec Milton Friedman) que les populations ne réagissent pas.
Dans la mesure où les décideurs du Libéralisme se basent sur ce silence et continuent de s’enrichir, on peut craindre que, quand bien même ils se rendraient compte que la durée exceptionnellement longue de cette guerre risque d’entraîner ce chaos insupportable pour les populations, ils poursuivraient et n’organiseraient pas une sorte d’« armistice » que, pourtant, les peuples, dans leur magnanimité, accepteraient sans désir de revanche.
Pourtant une salutaire opposition pourrait, devant tant de chaos, surgir : une association importante pourrait se décider à militer pour cet armistice et à convaincre suffisamment d’hommes politiques idéalistes et désintéressés de l’imposer.
Il suffirait d’adresser à ces pilotes du Libéralisme des propos les concernant directement : leur faire comprendre que leur honteuse déconstruction du monde et leur insolente richesse les conduisent à s’éloigner du monde humain, avec pour risque de les plonger dans la névrose.
Cette action pourra être abordée dans la partie 3 du blog ou entreprise par la future association.
Amalric Eulsaur
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