Je compatis à la peine de mon ami britannique mais mon incrédulité absolue se porte sur l’inanité de la classe politique internationale et me permet de voir que, si la peine britannique risque de durer, elle va bientôt être relativisée par celle de maints pays si, partout, les citoyens font le mauvais choix. Essayons de comprendre dans les lignes qui suivent.
De nombreuses interpellations des Elus contre leur Diktat éclairé ont toujours été lancées par les Citoyens qui avaient encore un peu d’Espoir dans l’Homme et voulaient posséder la connaissance pour faire preuve de confiance et coopérer. Chaque interpellation était vite ignorée et cachée par les « milieux autorisés ».
Quand la gouvernance était ainsi au Diktat éclairé, la violence finissait par se manifester : actuellement des Citoyens bravent les « représentants de l’Ordre » dans nos rues.
Cet article redonne la parole à l’Espoir.
L’article 25 a tenté d’expliquer les raisons et les difficultés de l’action des Citoyens.
Sans attendre la naissance d’une ou plusieurs associations citoyennes qui auraient « une grande mémoire et une puissante analyse » pour pleinement « répondre à l’enjeu » (art. 25), tous les Citoyens internautes rendraient un très grand service au Pays s’ils analysaient les déclarations qui leur semblent importantes et qu’ils qualifient souvent d’inabordables.
Peuvent-ils y parvenir en utilisant les facilités technologiques actuelles ?
Je vais, pour plusieurs raisons, chercher les idées d’un candidat dans l’introduction de son programme ou assimilé :
= c’est la volonté du candidat de les y placer car ainsi elles sont découvertes rapidement par leurs électeurs,
= cette mise en valeur est aussi une possible « exposition à la critique » en cas d’échec : si le candidat, qui le sait, l’accepte c’est bien parce que ces idées représentent sa volonté la plus sincère.
Mon examen sera aussi différencié car je cherche, à travers ses idées, quel candidat aura eu la volonté de choisir pour son pays un fonctionnement nouveau et sain (civisme et accompagnement de la vie publique par une grande association), sera lucide sur l’hostilité qu’il rencontrera en incarnant ce fonctionnement et aura la très grande volonté de vaincre cette hostilité comme le fit, sans aucun soutien, le général de Gaulle à une autre époque.
Je me fie à ces critères car sur le premier, fonctionnement nouveau et sain, il n’y a pas un large spectre de réponses –il s’agit d’une participation des citoyens– et sur le second, lucidité et volonté, leur appréciation se ferait aisément si, pour la première fois –fin du sentiment de lèse-majesté ?- on analysait la longue carrière publique du candidat.
J’examinerais aussi d’autres parties du programme que pourraient me signaler des internautes mais chercherais alors à comprendre pourquoi ces idées fortes qui sont censées représenter sa volonté n’ont pas été davantage mises en valeur.
Je retiendrai tous les textes.
Ceux qui ne contiennent pas mes idées seront seulement évoqués tandis que ceux qui seront proches des miennes feront l’objet d’une courte étude comparée.
Sauf lorsque ses conditions de vie menaient à la famine, le Peuple a toujours supporté que l’Exécutif vive loin de lui et dans le luxe.
Actuellement, à travers un système complexe, véritable écran, il ne passe que peu d’informations du Peuple vers l’Exécutif. L’Exécutif pense donc que l’étanchéité est la même dans l’autre sens et qu’il peut continuer de vivre dans ce luxe et à l’écart du Peuple sans que l’information ne filtre.
Donnons quelques exemples de la vie des hommes politiques et assurons-nous qu’il n’y a pas derrière cet écran de protection de l’Exécutif une exaspération du Peuple si importante que, dans l’intérêt du Pays, il faudrait révéler de toute urgence.