Elles ont un contenu sans équivoque, soit négatif qui nous dicte de rester en alerte, soit positif qui nous aide à supporter ces mœurs globalement inquiétantes.
Elles pourront être regroupées par catégories dans un ou plusieurs articles non pour bâtir d’ennuyeuses statistiques mais pour lutter contre notre fâcheuse tendance à oublier et donc à aider indirectement les récidivistes de méfaits. En voici deux diffusées en l’espace d’une semaine.
Je ne peux m’empêcher de penser aux chefs-comptables qui exerçaient encore dans les années 60 dans la hantise qu’on découvrît une erreur dans leur travail et qu’une condamnation entachât leur honneur! Ils n’étaient pas pleinement détendus mais fiers de permettre à la Société de fonctionner sans heurt.
Puis les malversations se sont accrues, sans être contrôlées, au fur et à mesure que la valeur argent rattrapait puis dépassait la valeur honneur.
L’information présente montre à quel point il y a encore attirance, banalisation de la fourberie. Ainsi plusieurs professions s’allient parfois: les concepteurs de caisse enregistreuse qui permettent de dissimuler une partie des encaissements en espèces et les commerçants qui les utilisent. Pour ne pas être pris, ils donnent à cette facturation frelatée l’apparence d’un acte légal par une présentation vraisemblable de la facture et finissent par croire, plus ou moins, qu’ils ont encore leur honneur, au point de protester vivement en cas d’interpellation.
Doit-on tolérer les actes qu’on reproche si facilement aux grecs ? Certainement pas !
Premièrement, les pressions exercées par le chef de l’Etat pour une moralisation du comportement des dignitaires de la République ont des effets qui se poursuivent d’autant plus longtemps que des Citoyens sont en alerte et s’opposent à la censure. Assiste-t-on au retour de l’honneur?
Secondement, il faut absolument persévérer car on pourrait réussir à neutraliser 99 % des détournements d’argent et, dans ce cas, on pourrait espérer faire l’unanimité sur la réalité du scandale de la Crise et sur la nécessité d’une entraide générale!
Le tribunal a condamné un ancien directeur de cabinet du ministère de l’intérieur à la peine de deux ans d’emprisonnement avec sursis et 75 000 euros d’amende.
http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2015/11/13/jugement-gueant-une-atteinte-aux-valeurs-de-la-democratie-republicaine/
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