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Quels acteurs souffriront le plus de chaque nouvel échec : Gouvernants, Citoyens, Prêteurs ? (*)

Les Gouvernants souffriront peu car ils feront probablement en sorte que les Prêts soient toujours accordés et satisfassent les Citoyens et les Prêteurs.

Néanmoins ces Gouvernants pourraient souffrir en choisissant une position moins confortable : dépenser plus en mesures de précaution (maintenir le stock des dispositifs de protection de la Population) tout en refusant d’emprunter. Ce refus serait décidé s’ils pressentaient que la Situation financière risquait de se dégrader très brutalement.

Les Citoyens souffriront car ils seront toujours, via l’impôt, la proie de l’Etat pour rembourser la Dette.

 

Les Prêteurs qui, s’ils avaient pris modèle sur le traitement des Citoyens (interdit bancaire, hypothèque, saisie de Biens…) auraient dû cesser de prêter depuis longtemps, souffriront quand ils auront compris que, à ce haut volume, la Dette deviendra une menace insupportable, les rapprochant , dans leur destinée de RUINE,  des Gouvernants et du Peuple  -les prédateurs disparaissent toujours avec leurs proies- et pouvant déboucher sur un scandale comme il n’en a jamais existé.

A ce point de bouleversement il semble qu’il faille Organiser une Conférence Internationale.

Quand les Prêteurs ne pourront plus utiliser le système actuel de prêts il y aura encore deux décisions possibles.

Soit les Prêteurs prennent le contrôle total des Pays emprunteurs comme il en advient des entreprises endettées

, afin de s’assurer qu’ils sauveront « leurs mises » et qu’ils ne souffriront pas de l’effacement de cette Dette. Ils feraient alors l’expérience de la VRAIE VIE et de l’administration d’une population différente de celle des actionnaires.

Probablement les Gouvernants, moins impopulaires que les Prêteurs, seraient à l’origine de la suggestion. Pour la première fois ils auraient à souffrir.

Les Citoyens placés dans cette situation prendraient conscience de la gravité de la situation et de leurs droits peut-être plus que lorsqu’ils avaient affaire à leurs « représentants élus ». Ils auraient certainement fort à souffrir d’être confiés à une entité aussi mal préparée.

Qu’en adviendrait-il ?

Soit la dette des Gouvernants est effacée à l’instar des « emprunts russes »

si les Prêteurs échouent dans ce premier arrangement ou le refuse.

La condition serait alors que les Gouvernants s’interdiraient, à partir de ce jour de l’Accord, d’emprunter ce qui mettrait fin à quarante ans de Dette, de dérèglements (**) ayant eu des conséquences désastreuses dans le Civisme, l’Humanisme, l’Environnement, le Bonheur, des Gouvernants comme des Prêteurs et des Citoyens…dans la mesure où lorsqu’on perd de vue la Vertu on s’autorise les Excès, qui, par définition, sont illimités, et on perd l’Equilibre !

Les Entreprises pourraient, elles, emprunter mais avec modération ne pouvant pas compter, comme l’Etat, sur des impôts!

 

A E 24/10/20 + 27/10/20

* : Les avertissements existaient : « Errare humanum est perseverare diabolicum »; « La politique de la France ne se fait pas à la corbeille » (Président de la république française Charles de Gaulle)

** : Comptes de Campagne de Chirac, Balladur, en 1995 ; de Sarkozy en 2007 ; Affaire Tapie BNP

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