Les puissances, étatiques et privées, alarment les Citoyens sur des détériorations, des épuisements prochains de ce qui faisait la vie de notre monde (énergie, eau, alimentation, rôle de protection des strates atmosphériques). Simultanément elles essaient de les rassurer sur le bien-fondé du Libéralisme actuel, d’une part par un axiome pourtant douteux pour avoir si souvent mal fonctionné (l’Homme s’est toujours sorti –par de monstrueuses guerres- des impasses et le fera toujours) et d’autre part par des extrapolations hasardeuses, des fuites en avant (l’Espace promis comme nouvel Eldorado alors que les séquelles de l’ancien sont toujours là ).
Pendant ce temps les services publics des états sont menacés de disparition.
Devant tant de début de pénurie, les Sociétés privées surgissent avec toujours des solutions mirobolantes tandis que les Citoyens s’inquiètent et pourraient peut-être être tentés d’intervenir.
Quelles chances, les uns et les autres, ont-ils de réussir ?
Des solutions mirages du type « face je gagne pile tu perds » auxquelles semblent appartenir le partenariat Public-Privé ont eu un certain succès mais commencent, dans les pays où il y a encore une opinion publique, à être dénoncées comme mal étudiées techniquement et financièrement dans la mesure où les risques sont largement prévus pour être assumés par l’Etat, l’Etat paiera en quelque sorte.
Elles perdent du terrain car elles « épuisent la poule aux œufs d’or ».
Les Citoyens ont le Bon Sens, la clairvoyance des personnes en danger. Ils se rapprochent des solutions observables dans la nature ou même dans la tradition.
Dépourvus de moyens financiers ils vont obligatoirement s’orienter vers des solutions économes et donc aller vers le succès à long terme contrairement aux Sociétés privées.
Faute de réelles interventions des services publics, de petites associations sont obligées de chercher en urgence des solutions pour faire face à la pénurie d’eau.
Des Organisations Non Gouvernementales provoquent la condensation de l’humidité sur des filets qu’elles ont installés en haut des collines. L’eau descend ensuite dans un tuyau en direction d’un réservoir. Plusieurs centaines de litres d’eau sont ainsi collectés chaque jour.
L’autre exemple se trouve sur les extérieurs de Lima. À 3 800 mètres d’altitude dans la cordillère des Andes. « Ici, la civilisation pré-inca avait déjà réfléchi, il y a 1500 ans, aux méthodes pour exploiter au maximum l’eau de pluie », commente la journaliste Stéphanie Perez. Des canaux de pierre avaient été construits à flanc de montagne à cette période pour acheminer l’eau de pluie l’hiver vers la vallée. Aujourd’hui, les habitants d’un village et des ingénieurs sont en train de les restaurer. L’objectif, à terme, est d’acheminer l’eau à Lima.
Ces deux solutions sont développées sur internet sur :
http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/perou-lima-reactive-des-vieux-canaux-pre-inca-pour-lutter-contre-la-secheresse_1129741.html#xtor=EPR-502-[newslettervideo]-20151017-[video5]
Les faire connaître et les faire se connaître pour créer des synergies est une aventure tentée par de grandes associations ADIE, SOS, les Zèbres et tant d’autres.
Services Publics et associations s’épaulent. Une large association citoyenne doit promouvoir ces types de coopération !
Amalric Eulsaur
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