Je continue de rencontrer les amis que j’ai connus avant ma prise de conscience. Je sens de l’embarras à mon égard. Ils expliquent que la Crise a soudainement surgi et qu’ils sont devant une situation confuse, très différente de celle qu’ils ont connue jusque-là.
Ils attendent de savoir pour s’intéresser mais devraient plutôt nommer provisoirement ce qui est encore mystérieux et travailler avec ce matériau pour l’élucider comme firent nos ancêtres révolutionnaires avec l’Algèbre pour avancer en mathématique!
Déjà, en affirmant qu’ils ont vécu une situation antérieure acceptable nos amis se trompent. Ils croient cela parce qu’ils se sont toujours tenus au courant, moi le premier, auprès de sources à grand tirage inspirées par les milieux « bien informés » tenant des « propos » politiquement et diplomatiquement « corrects ».
Ils auraient pourtant découvert des situations très graves, très dérangeantes s’ils avaient consulté des supports taxés d’ennuyeux (par qui, à votre avis ?), par exemple: les radios nationales et certains romans français comme « Jean le Basque » de Joseph Peyré (1953) Flammarion où des détails donnés recoupent étrangement des faits liés aux expériences atomiques de Las Végas commencées deux années auparavant.
Maintenant, il ne tient qu’à nous de profiter de nos formidables moyens de diffusion de l’information pour faire que ce rendez-vous manqué avec la clairvoyance, qui caractérise notre Passé et qui persiste encore, disparaisse le plus vite possible. Nous pourrions ainsi sauver l’humanité !
Tout avait été fait pour cacher ou faire accepter cette Crise par les Citoyens : par exemple, avec une presse optimiste insistant toujours plus sur les réalisations pharaoniques, ou avec l’émission Vive la Crise diffusée le 22 févr. 1984 par Antenne 2 où un célébrissime comédien de « gauche » vanta les aspects positifs d’une certaine crise.
Tout n’est pourtant pas si confus et si triste. Les Citoyens commenceraient à comprendre que le Pouvoir veut leur donner le moins d’explication possible sur ses décisions s’ils se penchaient sur sa stabilité miraculeuse depuis plusieurs décennies : pour lui mais pour lui seul, il sait ce qu’il faut faire !
Dans ces conditions la faire éclater est un enjeu si glorieux pour eux qu’ils ne devraient plus compter leurs efforts pour y parvenir.
Insuffisamment instruits de l’énormité de l’enjeu, ces Citoyens font remarquer que la grande presse ne cesse de donner des renseignements confus mais surtout dominés par l’affirmation qu’il n’y a rien à faire d’autre que de serrer les dents. Ils ne lisent pas les nouveaux médias qui sont plus clairs mais tellement différents. Les citoyens vont jusqu’à déclarer que ces renseignements se trouvent difficilement. Pourtant ils ne le sont pas plus que l’ont été les renseignements des temps passés qui ont été évoqués dans un précédant paragraphe.
En réalité Internet leur permet de les découvrir en un instant : Rue 89, Médiapart, Causette …
Trois d’entre eux méritent une mention spéciale : la considérable WIKIPEDIA d’abord, à laquelle j’emprunte une présentation succincte du deuxième, le LEAP, Laboratoire européen d’anticipation politique –ce deuxième, né d’une intuition de la nécessité « de se donner les moyens structurels et méthodologiques afin de proposer un véritable projet politique d’envergure à l’union Européenne » et le site internet de France TV Info qui produit des documents remarquables et dont l’existence montre à quel point les services publics, les impôts, si dérangeants pour le Libéralisme, nous sont Vitaux !
Et quand ils la lisent avec la presse officielle, ils expliquent qu’ils sont devant tant d’informations confuses qu’il leur est impossible de séparer le vrai du faux.
Beaucoup d’entre eux concluent qu’il n’y a plus rien à faire et que, pour adoucir cette frustration, ils ne vont plus penser mais seulement travailler et essayer d’aimer, laissant les Pouvoirs totalement libres d’agir.
Pourtant, maintenant que le parti a été de tout dire (?) sur la Crise puisqu’elle était trop évidente, beaucoup d’informations sont données par les pouvoirs qui espèrent que ce trop d’informations tuera l’information. Pour le Citoyen, : il suffit de mener une tâche simple, répétitive, sur les informations –noter, rapprocher et comparer ensemble ou avec son propre vécu- pour comprendre quel destin, parmi ceux qui s’offrent à nous, peut nous faire sortir progressivement du piège où nous sommes maintenus.
La Vérité apparaît toujours nettement lorsque nous sommes devant Elle!
La seule difficulté est de mobiliser les moyens colossaux pour remplir cette tâche.
Je mesure régulièrement, à partir de sujets que je teste, combien cette tâche prendra du temps !
Par exemple, comprendre un phénomène invisible au travers de certaines déclarations comme celles d’Eisenhower (17 janvier 1961), Th Roosevelt (un gouvernement invisible qui ne doit pas fidélité au Peuple ; anéantir ce gouvernement invisible…) ou, toujours sur l’invisible, Disraeli (les sociétés secrètes) nécessite des moyens de recherche considérables.
On arrive alors à la conclusion qu’il faut constituer une association qui ait une grande mémoire et une puissante analyse pour répondre à l’enjeu.
Ceci sera traité dans la troisième partie de ce blog mais surtout par l’association quand elle existera.
Amalric Eulsaur
Vous devez être connecté pour publier un commentaire.
Comment, et pourquoi on reprend en boucle des affirmations sans fondements me laisse rêveur.
A la liste des sources d’info ‘fiables’, j’ajouterai les Economistes atterrés…