En observant ce qui s’est passé ces quarante dernières années du côté des Libéraux, des Citoyens et des politiques, trouvera-t-on des défauts à reprendre dans l’avenir ?
Depuis des décennies la situation des Citoyens et des Syndicats ne bouge pas.
Les citoyens sont maintenus dans l’ignorance : ils se mettent souvent sous la protection de syndicats.
Ces syndicats chargés d’une mission permanente vont chercher à pérenniser leur existence. Pour cela, ils vont avoir tendance à s’occuper d’affaires qui sont des enjeux immédiats pour la vie des citoyens, les revendications catégorielles.
Pendant des décennies les citoyens vont voir leurs revendications satisfaites puis réduites puis à nouveau satisfaites … dans une succession sans fin de cycles semblables.
Ces citoyens-là sont lassés alors qu’arrive une Crise effroyable et qu’il leur faudrait au contraire faire preuve d’esprit généreux, novateur et combatif.
Oui, une évolution depuis les années 1970 a profondément détérioré la situation du monde. La cause n’est pas imputable aux revendications : d’ailleurs, il aurait été possible de les réduire si la nécessité en avait été démontrée lors de discussions régulières qu’aucun partenaire (citoyens, syndicats, patronat, gouvernement) n’a jamais fait l’effort d’organiser.
Pourtant la cause n’est pas bien difficile à trouver.
En effet, des discussions sur les revendications auraient dû, tôt ou tard, conduire à des questionnements sur l’avenir et, de là, à d’importantes inflexions.
Car s’il est possible que la guerre de 1939 soit arrivée sans que les citoyens aient fait la politique de l’Autruche, il est quasiment certain que s’ils la font maintenant pendant des décennies une plus grande catastrophe se préparera au su et au vu de tous.
Ce questionnement, c’était l’obligation des Politiques. Ils ne l’ont pas réalisé : ils ont même multiplié les déclarations lénitives –un avenir radieux- qu’ils auront beaucoup de mal à faire oublier.
Ce questionnement, les citoyens auraient pu le faire : ils sont mieux placés que les syndicats : ils ont la sécurité du salaire et la connaissance profonde de leur monde professionnel.
Mais ils auraient eu besoin de données générales qu’il aurait fallu étudier dans une structure à inventer.
Celle-ci aurait demandé de nombreux participants regroupant des compétences importantes en qualité et en quantité.
Elle aurait dû être strictement indépendante financièrement pour être libre et faire face au coût d’un questionnement très exigeant.
Pourtant cette structure a un profil : une association de défense des intérêts des Citoyens dans les décisions politiques. Elle pourrait adapter le modèle des unions de défense des consommateurs.
Cette association n’a pas besoin de beaucoup de développements dans ce blog tant elle est évidente dès qu’on l’a énoncée. S’il devait y en avoir ce serait dans la partie « Social ».
Amalric Eulsaur
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